Suisse : le troisième pilier en pleine expansion

Depuis 2020, les Suisses s’impliqueraient davantage dans le troisième pilier. L’objectif étant de mieux anticiper dans la retraite pour qu’elle soit plus confortable. Ainsi, le nombre d’actifs cotisant a largement progressé ces dernières années. On fait le pont sur ce sujet et on vous explique le fonctionnement du système de prévoyance suisse.

Des cotisations qui augmentent pour le 3e pilier

Depuis le début de la pandémie, un regain d’intérêt a été noté chez les Suisses pour le troisième pilier. Les actifs auraient ainsi pris conscience de ce qu’un effort de ce type entraînerait pour leur future retraite. Selon l’Office Fédéral de la Statistique, 53 % d’entre eux cotisaient déjà en 2019. Une tendance qui ne s’est pas inversée durant les dernières années et qui a continué à évoluer positivement. En 2020, par exemple, le nombre de personnes ayant eu recours au troisième pilier suisse a augmenté de 9 %. Cependant, certaines tendances se dégagent et mettent en avant le fait que les hommes sont ceux qui investissent le plus en prévision de leur retraite. Ainsi, 56 % d’entre eux transféreraient de l’argent de manière régulière. Mais qu’en est-il de la gent féminine ?

Une tendance plus timide chez les femmes

Du côté des femmes, la tendance est plus conservatrice. Ceci s’expliquerait en partie du fait de l’écart des salaires entre les deux sexes. Car il faut savoir que le troisième pilier profite plus aux hauts revenus qu’aux plus modestes. Par ailleurs, les femmes préféreraient se tourner vers une stratégie d’investissement plus sûre que leurs homologues masculins.

Ainsi, elles investissent sur plus long terme. L’autre explication résiderait dans le fait qu’elles placeraient une grosse partie de leur argent dans l’immobilier. Mais, sur un plan plus global, les femmes pourraient avoir un taux de rendement plus faible. Ne faudrait-il pas alors s’aligner la tendance relative au troisième pilier suisse ? On vous explique son fonctionnement.

Le troisième pilier suisse, qu’est-ce que c’est ?

Le troisième pilier suisse, qu'est-ce que c'est ?

En Suisse, le système de prévoyance est composé de trois piliers :

  • La prévoyance publique.
  • La prévoyance professionnelle.
  • La prévoyance individuelle.

C’est cette dernière qui nous intéresse ici. Le troisième pilier n’est pas obligatoire et a pour objectif d’assurer la sécurité financière d’une personne une fois celle-ci à la retraite. Il s’agit en quelque sorte d’un complément aux deux premiers piliers. Mais concrètement, quels sont ses avantages ?

Les avantages du troisième pilier suisse

En fonction des attentes et des objectifs d’une personne, le troisième pilier suisse présente de multiples avantages. Il permet, tout d’abord, de se constituer un capital en vue de la retraite. Il peut aussi servir à financer des projets, à l’exemple de l’achat d’un bien immobilier. Par ailleurs, il offre l’opportunité d’assurer les proches des cotisants. Ainsi, les familles sont protégées des problèmes financiers en cas d’invalidité ou de décès. Enfin, il est possible de profiter d’avantages fiscaux durant toute la durée de la période de cotisation. L’argent à destination du troisième pilier est déductible du revenu imposable. Capital et intérêts, quant à eux, sont dispensés de l’impôt anticipé. En cas de retrait anticipé, l’impôt aurait un taux réduit.

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